lundi 2 juin 2008

Galapagos : si le paradis existe il doit peut etre ressembler a ca...


Des iles volcaniques semblables a celles d'hawai, 97 pourcent du territoire classe en reserve naturelle et seulement 3 pourcent reserve aux habitations... Le resultat, ce sont des paysages a couper le souffle et des animaux sauvages a profusion : tortues geantes, tortues marines, iguanes terrestres, iguanes marins, lions de mer, pinguins, pelicans, blues foot boobies, fregate birds,...

On s'est embarque pour quatre jours de croisiere sur un petit bateau (huit cabines donc de la place pour 16 touristes) et on ne le regrette pas... Le bateau etait pas mal : petite cabine avec petits hublots et petite salle de bain... on etait fort a l'etroit mais le tout etait fonctionnelle. La salle a manger etait plutot agreable et le bar sur le pont assez sympa. Nos collegues de croisiere n'etait plus tous tout jeune mais ils etaient tous finalement tres chouette. Le barman ne s'appelait malheureusement pas Isaac et le "capitan" du bateau n'avait pas la prestance du commandant Stubing mais ca ne nous a pas empecher de nous amuser en croisiere !

Se retrouver au mileux de centaines d'iguanes sur une plage, nager a 50 cm d'une tortues de mer, d'un lion de mer ou parmi les pinguins, suivi par des dauphins qui multiplient les acrobaties autour du bateau ou on se trouve, ce sont des choses auxquelles je n'osait meme pas rever quand on reserver notre petite croisiere. On a fait ca et mieux encore : avec un simple masque et un tuba on peu evoluer parmi les coraux et des centaines ou meme des milliers de poissons multicolores, apercevoir des requin qui nagent a quelques metres soi (des requins inofensifs je precise). C'est fou. Ces quatre jours resteront probablement parmi les plus impressionnant de ce voyage.

Et ce n'est pas fini : si notre croisiere est finie, il nous reste encore trois jour au galapagos pour continuer nos decouvertes et en prendre plein les yeux...






jeudi 29 mai 2008

Quito, notre derniere capitale !


QUITO (Equateur) Nous avons quitte latacunga tres tot ce matin . Bon, n'exagerons rien, on s'est leve a 6h30 et on a pris le bus a 8h. Apres moins de deux heures de bus, sur les deux heures et demi prevue, nous sommes bien arrive a Quito. Notre chauffeur avait le feu au cul, on ne sait pas trop pourquoi, mais on ne s'en plaindra pas : c'est la seul journee dont nous disposons pour visiter la capitale. On s'est donc concentre sur le vieux centre qui est classe patrimoine mondial de l'humunite.

Tout est concentre autour de la place principale donc finalement pas trop difficile de tout voir en une apres-midi. Jolies places, jolies eglises, et une basilique assez impressionnante. On peut monter dans les tours : la vue est a coupe le souffle mais se merite. Pour monter tout en haut, il faut emprunter des escaliers, des passerelles branlantes et des echelles. La securite de l'ensemble est tout relative : on peut monter jusqu'au toit de la plus haute fleche de la basilique... de la un portail donne sur un petit rebord... lui meme donnant sur la pente du toit... elle meme donnant sur le vide... le tout sans la moindre rembarde ! Quand on a le vertige comme moi, on n'en meme pas large et on reste colle au mur. Mais la vue vaut bien la frayeur. Pour corser le tout, il s'est mis a pleuvoir quand nous etions au sommet, la pluie rendant les echelles encore plus glissante. Bref, je suis content d'etre en bas a l'heure ou j'ecris.

Demain nous nous envollons tres tot mais pas encore pour la Belgique... alors que selon nos plans, la capitale equtorienne devait etre la derniere etape de notre voyage. Vu le temps degueulasse dans les montagnes, nous avons fait exploser le budget pour reserver une croisiere dans les iles Galapagos. On s'envolle demain tres tot pour ces iles et on embarque sur un petit yacht pour quatre jours. On espere voir plein de bebetes... Apres, on restera encore trois jour sur les iles avant de retourner a quito ou nous attends notre avion pour l'europe.

mercredi 28 mai 2008

Le Volcan Quilotoa

LATACUNGA (Equateur) Aujourd'hui, nous avions decide de vister le Volcan Quilota, celebre pour le lac qui occupe le fond de son cratere. Malheureusement, le ciel charge ne laissait rien augure de bon. On sait depuis le Chimborasso qu'on ne voit rien quand un volcan est dans les nuages... Il pleut mais on decide quand meme de partir pour deux heures et demi de bus jusqu'au cratere. Heureusement le cratere n'est pas tres haut et si son sommet est couvert par les nuages quand on arrive il finira par se degager.

Le spectacles des eaux turquoises entoure par les murailles du cratere est superbes. De nombreuse fleurs pousse a l'interieur et on peut descendre a pied jusqu'a l'eau : on est finalement pas decu de s'etre leve tot. Mais bon, ca doit etre encore bien plus beau sous un ciel bleu.

L'autre curiosite de la region de Latacunga, c'est le volcan cotopaxi et ses 5.900 metres. On peut le monter beaucoup plus facilement que le Chimborazo : l'ascension est plus facile et moins dangereuse. On aurait peut etre pu se lancer a l'assaut du monstre. La meteo pourrie nous en a decourage...

Demain, nous reprenons la route pour Quito avant de nous envolle pour une derniere etape imprevue a la base... mais la meteo decevante nous a pousse a un peu modifier nos plan !

Latacunga sous la grisaille

LATACUNGA (Equateur) On poursuit dans la grisaille notre route vers Quito. Nous sommes arrive hier a Latacunga et le temps ne s'ameliore malheureusement pas... La ville est un peu tristoune et le temps mausade n'arrange malheureusement rien. Peu d'hotels engageant et peu de restaurants ouverts. Nous sommes descendu a l'hotel Tiana : salle de bain partagee (alors que pour le meme prix, 10 dollars par personnes, on a souvent droit a une salle de bain privee), pas tres propres, chambres peu isolees du froid et du bruit, les draps n'avaient probablement pas ete changes et l'edredon qui n'avait plus ete lave depuis longtemps sentait la vieille chausette...

Contrairement a ce a quoi on s'attendait, on a rarement ete decu par l'hebergement lors de ce sejour en amerique du sud, mais ici ce fut le cas. En plus, il a plu toute la nuit et le bruit de l'eau qui s'ecoulait dans les goutieres etait telle qu'on ne pouvait pas dormir. On a bien sur plie bagage le lendemain pour trouver quelque chose de plus propre. Pour le meme prix, on est a l'hotel Rosim : un hotel familiale tres propre, avec salle de privee et TV cablee. On s'est deja souvent rendu compte qu'en amrique du sud, il ne fallait pas hesiter a demander a voir la chambre et a comparer les hotels. Pour un prix donne, la qualite, la proprete et le service varie enormement... On a pas eu le courrage en arrivant a Latacunga et on a eu tord.

Pas evident de trouver un restaurant sympa non plus : enfin si, la Pizzeria "Bon Giurno" sur la place principale est pas mal et on a termine la-bas, comme la plupart de touristes de la ville d'ailleurs, mais bon ca fait trois soir qu'on mange dans un resto italien et on commence a avoir envie d'autre chose. Je ne sais raiment pas ce qu'on va bien pouvoir trouver ce soir pour eviter l'overdose de pizzas et de pates...

dimanche 25 mai 2008

Riobamaba : l'entree dans l'allee des volcans...

RIOBAMBA (Equateur) L'equateur, c'est aussi le pays des volcans : au centre du pays il se comptent par dizaines dont de nombreux encore en activite et plusieurs culminant a plus de 6000 metres. La route qui mene de Riobamba a quito est surnomme l'allee des volcans car ceux fleurissent tant a gauche qu'a droite du chemin : Chimborasso, cotopaxi, sangay pour ne citer que les plus celebres. Tout cela c'est la theorie car malheureusement il fait tres nuageux et les volcans on ne les voit pas ou en tout cas on ne voit pas leurs sommets.

Hier nous sommes monte jusqu'au premier refuge du volcan chimborazo en jeep et nous avons marche jusqu'au second refuge a 5000 m. Pas question pour nous d'atteindre le sommet a 6.300 metres : c'est une ascension tres difficile et des plaques commemorent les gens qui se sont tues en tentant de l'escalader... Notre montee a ete un peu decevante car au dessus de 4.700 m nous etions dans le brouillard et on ne voyait rien. A 5.000 m., nous etions sous la neige. Mais bon, on s'en doutait un peu avant de monter. On etait en compagnie de 6 koreens tres sympas mais un peu speciaux... une des filles du groupe avait prepare plein de shushis et nous en a sympatiquement offert : delicieux. 5000 metres n'est pas notre record d'altitude : nous avons deja ete a 5.400 en Bolivie l'an passe. Par contre, je pense que c'est probablement la derniere fois dans notre vie que nous mangeons des sushis frais a pareille altitude. En fait, notre vrai objectif c'etait la descente a effectuer en VTT.

Depart a 4.800 m et descente essentiellement via des chemins et sentiers de terre. Heureusement, nous avons effectue en majorite un parcours en descente car a plus de 4.000 m la moindre montee est etouffante. Par contre, quand on file a toute allure en vtt a cette altitude, on a froid... je crois que mes doigt ne m'ont jamais autant fait souffrir qu'a ce moment. Superbes paysages une fois redescendu sous les nuages et chouette impression de vitesse dans les descentes vertigineuses. Ca nous aura au moins fait oublie le ciel tout gris auquel on a droit depuis notre arrivee en equateur.



Le lendemain, on avait prevu de prendre l'une des lignes des trains les plus impressionnantes des andes et qui part normalement de Riobamba. Pas de chance, la ligne est interompue. Le mauvais temps est en cause : un glissement de terrain a coupe la ligne et on ne peu donc effectuer le trajet dans sa totalite... Heureusement la partie la plus impressionnante de la ligne est neamoins deservie par une petite locomotive touristique qui part de Alaussi. On se tappe donc 1h30 de bus jusque la pour embarquer sur une espece de bus sur rail. Le plus fou est que cette locomotive est dotee d'un volant et que le chauffeur a l'air de se servir de volant pour conduire sur des rails. Fort touristique mais plutot impressionnnant quand meme surtout qu'on a pu effectuer une partie du trajet sur le toit. La partie la plus impressionnante du trajet c'est la Nariz del diablo ou la locomotive multiplie les marche avant en arriere pour descendre une voie en zig-zag avec l'aide d'une personnes aiguillant le train en bout de chaque voie, tout cela pour descendre une pente a pic. Tres chouette surtout qu'on a eu droit a nos premiers rayons de soleil equatoriens... ce fut de courte duree malheureusement.

mardi 20 mai 2008

Au pays d'Aragon Espinoza : Cuenca, la coloniale

CUENCA (Equteur) Apres une agreable etape a trujilo, on a decide d'accelerer notre fuite vers l'equateur. 6 heures de bus jusqu'a piura, une ville etape sans grande interet. Le Bus (compagnie linea) par contre etait super : des sieges dignes de la premiere classe sur un vol long courrier... Le lendemain, leve aux aurores pour 4 heures de bus jusqu'a la Tina, a la frontiere equtorienne, puis 4 heures de bus juqu'a Loja. De la, nouveau bus et encore quatre heures de route jusqu' Cuenca : 16 heures de bus en une journee et malheureusement, ils sont moins confortables qu'au perou. Etrange car le pays semble un peu plus cher et plus riche.

Le temps est couvert mais il fait plutot chaud. On savait bien que la meteo ne serait pas optimale car on ne visite pas le pays a la meilleure periode. La ville est plutot agreable avec ses places, ses eglises et ses maisons colloniales. On sent le pays plus riche que la bolivie bien sur, mais aussi que le peru. La ville est classee patrimoine mondiale de l'humanite par l'UNESCO. C'est vrai qu'elle est tres belle mais ce n'est pourtant pas la plus belle ou la plus impressionnante que nous ayons vue. Cuzco ou Arequipa au perou, qui figure aussi au meme patrimoine et que nous avons visitee l'an passe sont indeniablement plus belles. La paz avec sa situation extraordinaire est indeniablement plus impressionnante. Mais il fait bon vivre a Cuenca : on a un hotel tres chouette et on a repere un restaurant ou il servent du homar : on va se faire un peu plaisir apres ces deux jours de bus... pour finalement pas tres cher.

On avait envisager visiter le parc naturel Cajas a une heures de route de cuenca. Malheureusement le parc est en altitude (4000 m) et avec le temps couvert, il est probable qu'on ne verra rien dans la mistoufle. De toute facon, on va devoir faire des choix dans ce que l'on veut encore voir car le temps file... Demain nous reprenons le bus pour Riobamba, point de depart d'un des plus celebre train de la planete : une des lignes les plus hautew et les plus accidentees du monde. Riobamba c'est aussi le point de depart pour ceux qui veulent grimper, ou plus modestement comme nous, voir le Chimborasso, volcan qui culmine a plus de 6.300 metres d'altitude...

Trujilio, histoire et plage...

TRUJILIO (Peru) Etape sympa sur la route de l'equateur, Trujillio ne nous a pas decu. La ville est agreable avec sa tranquille plaza des armas. Bons restaurants, hotel sympa, on s'est enfin remis de probleme de digestions. Des petits voyoux ont bien essaye de nous anarquer mais on est bien sur nous garde. ca nous a fait plus rire qu'autre chose...

On a booke un petit tour d'une journee pour visiter les differents points d'interet de la ville. Des sites pre-inca des civilisation mochei et chimu. Especes de pyramides le matin avec de beaux restes de peinture et de bas relief bien conserve (huaca de la luna et huaca del sol). Ce site n'a ete decouvert qu'il y a a peine 20 ans et n'est ouvert au public que depuis 1995. Les archeologues sont toujours en plein travail et seul une pyramide a ete partiellement fouillee. Vraiment interessant.

Apres midi, le site de chanchan et le temple de l'arc en ciel. Pas mal non plus, une ville de terre et de gravas qui est aussi en train d'etre fouille. Le defi etant de proteger les parties decouvertes et notament les sculptures de la pluie est des intemperie vu la fragilite et la friabilite des materiaux de construction. ils ont d'ailleurs decide de reenterrer tout une partie car ils ne disposent pas des fonds necessaires pour tout proteger.

enfin la visite s'est terminee a huanchaco et sa superbe plage sur la cote pacifique. Palmier et surfeur. Ca fait aussi du bien de se retrouver dans un vrai lieu de vacances. sur cette plage, les vague sont telles que meme les pecheur utilise depuis des siecles des barques en forme de surf pour pecher. il s'agit d'embarcations en paille qui leur permettent d'affronter les deferlantes. Elles sont plutot sympa a voir ces embarcations... mais vu qu'elles sont en paille, ils doivent en changer en moyenne tous les deux mois.

demain 6 heures de bus pour piura, encore plus pres de l'equateur.





















Huaraz, Caraz et la cordillera blanca

CARAZ (Peru) bus de nuit de lima jusqu'a huaraz puis minibus jusqu'a Caraz ou on aurait du decouvrir les fantastiques montagnes de la Cordillara blanca. je dis aurais car on a des problemes de digestion depuis la paz et on se sent trop faible pour entreprendre un exigent trek de quatre jours. on est un peu decu mais surtout content de souffler. bref apres une nuit dans le joli mais un peu morne village de caraz on reprend la route. La route est un bien grand mot pour la piste qu'on emprunte. par contre le paysage est grandiose. La route serpente au fond d'un canyon le long d'un torrent ou a flanc de montagne. le bus saute dans tous les sens, une ou deux filles un peu hysteriques hurlent sur chaque grosse bosse, on se croirait de retour en bolivie.

Apres six heures de route on arrive soulage a chimbote, un port industriel ou ca sent bon le poisson pourri. On ne s attardera pas, surtout qu'il est ecrit dans notre guide qu'il ne faut en aucun cas se promener dans cette ville. Bref on se paie encore deux heures de bus jusqu'a Trujillio.

samedi 17 mai 2008

En transit a Lima

LIMA (Peru) On a quitte la Paz pour le Perou en avion. Macchu pichu, cuzco et arequipa etait au programme de notre voyage de l'an dernier. On ne va donc pas retraverser cette zone. Vol direct pour lima donc. On arrive tot dans la capitale. On esperait pouvoir attraper directement un bus pour Huaraz, dans la cordillera blanca. Pas de chance : il n'y a que des bus de nuit.

On tue donc le temps en revisant le centre que nous avons visite l'an dernier. On retrouve avec joie aussi la bonne cuisine peruvienne. Contrairement a la bolivie, il est permis de rentrer sans crainte dans les petites gargottes frequentees par les gens du pays sans en ressortir innevitablement decu. Ce midi on a mange un menu de poisson . Ceviche (poisson cru au citron) et Chicharron mixto ( friture de poisson) pour dix soles (2,5 euros) : tout simplement delicieux.

Un sommet politique est apparement organise en ce moment a lima et beaucoup d'endroit sont interdit au public dont la grande place de lima : ca n'est pas trop grave pour nous qui l'avons vue l'an passe. Par contre, pour ceux qui n'ont pas eu notre chance, ca doit etre rageant !

El Choro : des sommet andins aux vallees tropicales des Yungas !

LA PAZ (bolivie) On avait vraiment envie de faire ce trek de trois jours sur un ancien chemin inca dans la cordillera real au abords de la Paz. On voulait le faire sans guide sans trop savoir si on serait capable de trouver notre chemin seul. On avait un peu peur du mauvais temps car a pres de 5.000 metres d'altitude, on ne rigole pas avec la meteo.

JOUR 1 : La Cumbre - Chalapampa

On voulait partir le dimanche matin mais il ne faissait pas beau, la meteo annoncait de la pluie sur les sommet. On a donc repporte notre depart d'un jour et le lundi matin c'etait encore pire... Pas le choix pourtant : on avait reserve notre billet d'avion pour Lima pour ce vendredi. Bref on prend un taxi pour villa fatima, la banlieu de Lima, et de la un minibus pour Coroico dans les Yungas (la destination finale de notre trek). La meteo n'est pas avec nous : il neige. Apres 30 minutes de monte on arrive a la Cumbre, un lieu dit a 4.600 metres d'altitude avec rien d'autres qu'un refuge et une statue du crist. On saute hors du bus. On n'est pas seul heureusement : quatre francais comptent comme nous entreprendre la randonnee. On s'enregistre au refuge et on part dans le brouillard et on monte jusqu'au point culminant du trek a 4.800 metres, l'equivallent du mont blanc. On peine un peu avec nos sacs bien charges et notre nourriture pour trois jours. A cet altitude l'oxigene se fait rare. Heureusement la meteo s'est un peu amelioree : il ne neige plus.

Arrive au sommet le francais sont persuades qu'il faut prendre sur la droite alors que le sentier apparait bien trace sur la gauche : c'est tetu un francais quand il croit avoir raison. Bref, ils partent sur la droite, le brouillard les envellopent : on ne les reverra plus...

On part a gauche et apres trois cent metres des indications sur les rochers confirment notre bon choix. Malheureusement, il se remet a neiger. On ne voit toujours pas tres loin. On est un peu decu car on est en train de manquer les vues les plus spectaculaires de notre trek.

On descent en compagnie d' un groupe d'israeliens, eux aussi sans guide, qui semblent s'orienter un peu mieux que les francais. On devinent des vallees vertigineuses et des ruines incas le long du sentier. Apres une heures de marche, la neige se tranforment en pluie et la visibibilite s'ameliore mais on deja quitter les sommets enneiges et louper les plus belles vues. On a envie de souffler un peu mais pas un seul abris possible et les cordes continuent a tomber... Dur dur. On traverse un petit hameaux d'une dizaine de maisons mais a part ca on se sent seul au monde : ca doit etre grandiose sous le soleil. Apres quatre heures de marche la pluie s'arrete enfin. Ca devient un peu plus facile meme si le chemin inca constitue de grosses pierres reste tres glissant.

On arrive a chalapampa, un petit village composer de quatre ou cinq habitations vers 6 heures et demi du soir, soit juste avant la tombee de la nuit. Les israeliens semblent s'etre arretes avant nous et nous sommes sans nouvelles des francais. On a juste le temps de planter la tente avant la nuit et on se glisse directement dans nos de couchage sans rien manger... On est epuise, il est 19h.

JOUR 2 : Chalapampa -Sandillani

Il s'est remis a plevoir pendant la nuit : heureusement nous avions plante la tente sous un petit abris prevu par les habitants du village. Elle n'est pas trop mouillee, juste un peu humide. Le temps semble s'etre ameliore. Outre nous, campais au village un couple de canadiens et une neo-zelandaise chacun avec leur guide bolivien. Le temps de tout empaquter, il est vite 8h30. On se depeche de partir car la journee s'annonce longue : Huit heures de marche sans compter les haltes. La vegetation a change : elle se densifie, la temperature augmente, l'air devient de plus en plus humide. Passe midi, on se retrouve dans une veritable jungle a flan de montagne . On decouvre devant nous de pronfonde vallee tropicale : les Yungas. Le chemin est tres beau, ca monte, ca descent, on se retrouve tres souvent a marcher au bord de precipices vertigineux... Mieux vaut ne pas glisser. On ne croisera pratiquement personne, meme dans les petits hameaux de Choro et de Saint Francois que nous traversons. Apres ce dernier village, une terrible montee, renseignee sur notre plan comme etant la "Cuesta del Diablo" (la cote du diable). Il s'agit d'une serie interminable d'escalier inca remarquablement bien preserves mais surtout redoutables. J'y ai souffert comme jamais...

Vers 6 heures, nous arrivons a Sandillani. Une communaute indiennes y a installe depuis peu un petite auberge mais c'est surtout un lieu qui abrite la "maison du japonais". On y retrouve la neo-zelandaise et son guide qui se revelent tout deux etre tres sympa. On ne prolonge pas vraiment la soiree car on est creve...

Jour 3 : Sandillani - Chairo

Leve a 7h30. Avant de partie, on passe rendre visite au fameux japonais : un vieux monsieur adorable qui s'est installe dans ce coin reculle depuis 1940 et qui aime parler avec les touristes de passage. Il nous raconte son periple en bateau pour rejoindre la bolovie, nous parle de geographie et d'histoire, on ne comprend pas toujours tout car il parle d'un melange de japonais et d'espagnol. Il nous montre sont magnifique jardin perdu au milieu de nul part et sa collection de cartes postales envoyees par les touristes qui sont passes par la. C'est un peu sa facon a lui de voyager et de decouvrir le monde. Une grande gentillesse mais aussi une grande melancolie se degage de ce gentil vieux bonhomme. Nous lui promettons de lui envoyer une carte de belgique avant de prendre, a regres, conge de lui. La neo-zelandaise que nous retrouveront a la fin du trek nous en apprendra un peu plus concernant sa situation. Elle est en effet mariee a un japonais et parle bien la langue. Ce vieux monsieur lui a explique qu'a la fin des annes trente, le gouvernement japonais a propose a toute une serie de famille pauvre d'emigrer tout frais payes en amerique du sud pour y tenter leur chance : on leur a promis de belle exploitation et de belle situation et ils ont en fait ete envoye dans des region reculee d'amerique du sud : amazonie bresillienne, paraguay, ou dans le cas de notre gentil vieux monsieur : les yungas boliviens... Le Gouvernement japonais a offert a ces gens modeste un aller-simple vers "nulle-part", une facon comme une autre de se debarasser des problemes lies a la pauvrete. Quand on a traverse le paraguay, on s'etait d'ailleurs interroge sur les raisons de la presence d'une forte communaute japonaise dans le pays : nous avons maintenant la reponse.

On poursuit notre marche dans les Yungas, royaume des planteurs de cocas. On voit de nombreux champs a flan de montagne. La culture et la consomations de cette feuille sont legales en bolivie. Par contre pas question de ramener ces feuilles en europe... Une grande partie de la production part(ait) clandestinement en bolivie pour etre transformee en cocaine. Le gouvernement essaye de reduire la production de cocas en bolivie par une serie d'aide accordees au cultivateur, raison pourlaquelle la police et l'armee surveille de pres cette region des yungas.

Apres deux heures de marche sous un soleil de plomb, nous arrivons a Chairo, terme de notre marche. Nous partagerons un transport avec la neo-zelandaise et son guide jusqu'a Coroico, capitale des Yungas. Hotel, piscine et cocktails bien merites au menu car ce trek etait vraiment eprouvant...