jeudi 29 mai 2008

Quito, notre derniere capitale !


QUITO (Equateur) Nous avons quitte latacunga tres tot ce matin . Bon, n'exagerons rien, on s'est leve a 6h30 et on a pris le bus a 8h. Apres moins de deux heures de bus, sur les deux heures et demi prevue, nous sommes bien arrive a Quito. Notre chauffeur avait le feu au cul, on ne sait pas trop pourquoi, mais on ne s'en plaindra pas : c'est la seul journee dont nous disposons pour visiter la capitale. On s'est donc concentre sur le vieux centre qui est classe patrimoine mondial de l'humunite.

Tout est concentre autour de la place principale donc finalement pas trop difficile de tout voir en une apres-midi. Jolies places, jolies eglises, et une basilique assez impressionnante. On peut monter dans les tours : la vue est a coupe le souffle mais se merite. Pour monter tout en haut, il faut emprunter des escaliers, des passerelles branlantes et des echelles. La securite de l'ensemble est tout relative : on peut monter jusqu'au toit de la plus haute fleche de la basilique... de la un portail donne sur un petit rebord... lui meme donnant sur la pente du toit... elle meme donnant sur le vide... le tout sans la moindre rembarde ! Quand on a le vertige comme moi, on n'en meme pas large et on reste colle au mur. Mais la vue vaut bien la frayeur. Pour corser le tout, il s'est mis a pleuvoir quand nous etions au sommet, la pluie rendant les echelles encore plus glissante. Bref, je suis content d'etre en bas a l'heure ou j'ecris.

Demain nous nous envollons tres tot mais pas encore pour la Belgique... alors que selon nos plans, la capitale equtorienne devait etre la derniere etape de notre voyage. Vu le temps degueulasse dans les montagnes, nous avons fait exploser le budget pour reserver une croisiere dans les iles Galapagos. On s'envolle demain tres tot pour ces iles et on embarque sur un petit yacht pour quatre jours. On espere voir plein de bebetes... Apres, on restera encore trois jour sur les iles avant de retourner a quito ou nous attends notre avion pour l'europe.

mercredi 28 mai 2008

Le Volcan Quilotoa

LATACUNGA (Equateur) Aujourd'hui, nous avions decide de vister le Volcan Quilota, celebre pour le lac qui occupe le fond de son cratere. Malheureusement, le ciel charge ne laissait rien augure de bon. On sait depuis le Chimborasso qu'on ne voit rien quand un volcan est dans les nuages... Il pleut mais on decide quand meme de partir pour deux heures et demi de bus jusqu'au cratere. Heureusement le cratere n'est pas tres haut et si son sommet est couvert par les nuages quand on arrive il finira par se degager.

Le spectacles des eaux turquoises entoure par les murailles du cratere est superbes. De nombreuse fleurs pousse a l'interieur et on peut descendre a pied jusqu'a l'eau : on est finalement pas decu de s'etre leve tot. Mais bon, ca doit etre encore bien plus beau sous un ciel bleu.

L'autre curiosite de la region de Latacunga, c'est le volcan cotopaxi et ses 5.900 metres. On peut le monter beaucoup plus facilement que le Chimborazo : l'ascension est plus facile et moins dangereuse. On aurait peut etre pu se lancer a l'assaut du monstre. La meteo pourrie nous en a decourage...

Demain, nous reprenons la route pour Quito avant de nous envolle pour une derniere etape imprevue a la base... mais la meteo decevante nous a pousse a un peu modifier nos plan !

Latacunga sous la grisaille

LATACUNGA (Equateur) On poursuit dans la grisaille notre route vers Quito. Nous sommes arrive hier a Latacunga et le temps ne s'ameliore malheureusement pas... La ville est un peu tristoune et le temps mausade n'arrange malheureusement rien. Peu d'hotels engageant et peu de restaurants ouverts. Nous sommes descendu a l'hotel Tiana : salle de bain partagee (alors que pour le meme prix, 10 dollars par personnes, on a souvent droit a une salle de bain privee), pas tres propres, chambres peu isolees du froid et du bruit, les draps n'avaient probablement pas ete changes et l'edredon qui n'avait plus ete lave depuis longtemps sentait la vieille chausette...

Contrairement a ce a quoi on s'attendait, on a rarement ete decu par l'hebergement lors de ce sejour en amerique du sud, mais ici ce fut le cas. En plus, il a plu toute la nuit et le bruit de l'eau qui s'ecoulait dans les goutieres etait telle qu'on ne pouvait pas dormir. On a bien sur plie bagage le lendemain pour trouver quelque chose de plus propre. Pour le meme prix, on est a l'hotel Rosim : un hotel familiale tres propre, avec salle de privee et TV cablee. On s'est deja souvent rendu compte qu'en amrique du sud, il ne fallait pas hesiter a demander a voir la chambre et a comparer les hotels. Pour un prix donne, la qualite, la proprete et le service varie enormement... On a pas eu le courrage en arrivant a Latacunga et on a eu tord.

Pas evident de trouver un restaurant sympa non plus : enfin si, la Pizzeria "Bon Giurno" sur la place principale est pas mal et on a termine la-bas, comme la plupart de touristes de la ville d'ailleurs, mais bon ca fait trois soir qu'on mange dans un resto italien et on commence a avoir envie d'autre chose. Je ne sais raiment pas ce qu'on va bien pouvoir trouver ce soir pour eviter l'overdose de pizzas et de pates...

dimanche 25 mai 2008

Riobamaba : l'entree dans l'allee des volcans...

RIOBAMBA (Equateur) L'equateur, c'est aussi le pays des volcans : au centre du pays il se comptent par dizaines dont de nombreux encore en activite et plusieurs culminant a plus de 6000 metres. La route qui mene de Riobamba a quito est surnomme l'allee des volcans car ceux fleurissent tant a gauche qu'a droite du chemin : Chimborasso, cotopaxi, sangay pour ne citer que les plus celebres. Tout cela c'est la theorie car malheureusement il fait tres nuageux et les volcans on ne les voit pas ou en tout cas on ne voit pas leurs sommets.

Hier nous sommes monte jusqu'au premier refuge du volcan chimborazo en jeep et nous avons marche jusqu'au second refuge a 5000 m. Pas question pour nous d'atteindre le sommet a 6.300 metres : c'est une ascension tres difficile et des plaques commemorent les gens qui se sont tues en tentant de l'escalader... Notre montee a ete un peu decevante car au dessus de 4.700 m nous etions dans le brouillard et on ne voyait rien. A 5.000 m., nous etions sous la neige. Mais bon, on s'en doutait un peu avant de monter. On etait en compagnie de 6 koreens tres sympas mais un peu speciaux... une des filles du groupe avait prepare plein de shushis et nous en a sympatiquement offert : delicieux. 5000 metres n'est pas notre record d'altitude : nous avons deja ete a 5.400 en Bolivie l'an passe. Par contre, je pense que c'est probablement la derniere fois dans notre vie que nous mangeons des sushis frais a pareille altitude. En fait, notre vrai objectif c'etait la descente a effectuer en VTT.

Depart a 4.800 m et descente essentiellement via des chemins et sentiers de terre. Heureusement, nous avons effectue en majorite un parcours en descente car a plus de 4.000 m la moindre montee est etouffante. Par contre, quand on file a toute allure en vtt a cette altitude, on a froid... je crois que mes doigt ne m'ont jamais autant fait souffrir qu'a ce moment. Superbes paysages une fois redescendu sous les nuages et chouette impression de vitesse dans les descentes vertigineuses. Ca nous aura au moins fait oublie le ciel tout gris auquel on a droit depuis notre arrivee en equateur.



Le lendemain, on avait prevu de prendre l'une des lignes des trains les plus impressionnantes des andes et qui part normalement de Riobamba. Pas de chance, la ligne est interompue. Le mauvais temps est en cause : un glissement de terrain a coupe la ligne et on ne peu donc effectuer le trajet dans sa totalite... Heureusement la partie la plus impressionnante de la ligne est neamoins deservie par une petite locomotive touristique qui part de Alaussi. On se tappe donc 1h30 de bus jusque la pour embarquer sur une espece de bus sur rail. Le plus fou est que cette locomotive est dotee d'un volant et que le chauffeur a l'air de se servir de volant pour conduire sur des rails. Fort touristique mais plutot impressionnnant quand meme surtout qu'on a pu effectuer une partie du trajet sur le toit. La partie la plus impressionnante du trajet c'est la Nariz del diablo ou la locomotive multiplie les marche avant en arriere pour descendre une voie en zig-zag avec l'aide d'une personnes aiguillant le train en bout de chaque voie, tout cela pour descendre une pente a pic. Tres chouette surtout qu'on a eu droit a nos premiers rayons de soleil equatoriens... ce fut de courte duree malheureusement.