vendredi 2 mai 2008

En route vers Potossi : le salaire de la peur...

POTOSSI (Bolivie) Le bus qui nous a emene de Tupiza a Potossi ne merite pas le nom de bus... La route qui mene de Tupiza a Potossi ne merite pas le nom de route... Une piste de caillou a travers des montagnes, a peine plus large que notre bus avec le precipice d'un cote, la falaise de l'autre et des camions qui devallent en sens contraire... Par endroit la route s'est affaissee, il y a eu de nombreux glissement de terrain dus aux innondations de ces derniers mois (ne vous inquietez pas pour nous, la saison des pluies est finies et on n'a pas encore eu la moindre goute de pluie). Bref parfois, c'est impossible pour notre bus de croiser un camion. Notre chauffeur fait plusieurs fois marche arriere, on voit le precipice sur le cote, et pendant que notre bus recule, on se rapelle les nombreux tournants de la route. Notre chauffeur voit-il quelque chose derriere lui... Au final, il est heureusement aussi bon qu'Yves Montan dans le salaire de la peur !

On arrive sain et sauf a Potossi apres Huit heures de piste. Ca en valait la peine. Potossi est la plus haute ville du monde, je crois : 4.070 metres. Elle est contruite au pied du Cerro Rico (la montagne riche) : une montagne qui abrite des mines d'etain. Ces mines qui, jadis, ont fait la fortune de la ville ne sont plus exploitees aujourd'hui que par quelques petites cooperatives : les conditions de travail y sont encore moyenageuses. C'est sans doute pour cela qu'elle sont devenue une attraction tant prisees par le touristes. Les curieux visitent ces mines pendant que des ouvriers travaillent toujours dedans. C'est un spectacle tres dur il paraìt. On veut bien le croire et comme on est un peu claustrophobes, on ne les visitera pas.

On a par contre visite Potossi : la ville est superbe, classee patrimoine mondiale de l'humanite par l'Unesco en raison de son centre historique et de ses nombreuses maisons colloniales : superbes.

On a aussi enfin decouvert la bolovie qu'on attendait au niveau logement et culinaire : Notre hostal n'est pas terrible, il y fait tres froid et on a tres mal mange ce midi...

On n'a malheureusement pas assez de temps pour appronfondir notre visite de cette tres chouette ville. Apres meme pas 24 heures a Potossi, on attend un bus pour Sucre, la capital de la Bolivie (3 heures de bus au menu seulement).






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