mercredi 9 avril 2008

Un petit air de samba à la Parmentière...


BRUXELLES (Belgique) Le grand départ c'est dans une semaine : mercredi prochain après le boulot, on prend le train pour Paris puis l'avion pour l'argentine. D'ici là, va falloir survivre au travail et boucler les bagages...

Ahhh, les bagages ! Tout un programme. La charmante assistante qui m'accompagnera tout au long de mon périple semble plus organisée que moi sur ce point. Pas plus tard qu'hier, elle pesait ses t-shirt avec une balance de cuisine histoire de choisir les plus légers... Je crois que je vais adopter un mode de préparation moins scientifique : attendre la dernière minute, puisser dans la garde robe et pousser dans le sac à dos en espérant que les choses les plus importantes rentrent. Bref, tout préparer "à l'arrache". Ma grande spécialité ! C'est comme ça que je suis le moins mauvais !

Je dois encore trouver une chemise pour les régions tropicales : légère, manches longues et ton clair. En effet, tout bon bourlingueur sait que les moustiques sont attirés par les vêtements sombres. On ne se rend pas toujours compte mais c'est très important le choix de la chemise : pas plus tard que samedi, j'ai été me faire un resto avec quelques amis... l'un d'eux abordait très sereinement une étonnante chemise rose à fleurs, brodée et à paillettes : un véritable objet d'art gitan, période post coming-out ! Si arborer un tel OVNI (objet voyant non identifié) se révèle assez inoffensif un samedi soir à Liège, les conséquences peuvent d'être plus douloureuses à l'autre bout du monde : avec les petits voleurs à la tire qui vous prendrons pour le gogo de service, les cars de touristes japonais qui voudront une photo avec vous et les douaniers locaux qui vous feront payer cash le fait qu'ils pensent que vous venez corrompre leurs enfants du soleil, le voyage risque de devenir assez difficile. Je suis certain que les moustiques, comme d'ailleurs la plupart des êtres vivants, resteraient à distance respectable du porteur d'une telle chemise mais je me respecte trop que pour me résoudre à porter un tel camoufflage. Gael, le carnaval de Rio ne figure malheureusement pas à notre programme cette anné : si tel avait été le cas, j'aurais pu te remercier pour cet avant gout de samba ... je te remercierais simplement d'être comme tu es ;-)

Bref, je crois que, niveau chemise, je vais faire dans le classique et non dans le bizarre.

A bientôt

2 commentaires:

Til a dit…

Il serait dommage de laisser l'heureuse initiative sans suite.

On sait tous les heures que ça lui a pris de taper ces vingt lignes, en compulsant son dictionnaire de façon systématique, demandant in fine à Marijke la correcte orthographe de bourlingueur.

A cet égard, n'oubliez pas de visionner l'intégrale des saisons 1à 4 des carnets du bourlingueur que le Père Noël n'aura certainement pas manqué de déposer dans la cheminée afin de vous garantir une minimum d'espérance de survie dans ce monde hostile.

Enfin, pour répondre à ce premier post, la chemise rose a un effet répulsif sur les nuisibles et attractif pour le reste. Ainsi, elle chasse définitivement tous insectes, homophobes, blaireaux, ... pour attirer irrémédiablement la gent féminine de bon goût, l'autochtone avenant, ...

Je ne pourrais dès lors que te la conseiller vivement. Elle sera ta plus précieuse alliée lorsque tes pesos, ton aisance en espagnol, ta débrouillardise naturelle, ton sens de l'orientation n'auront pu venir à bout des difficultés. Elle t'ouvrira des portes, déridera la population locale réticente de premier abord par le simple fait qu'une telle chemise symbolise l'esprit totalement décomplexé, entièrement ouvert, total open mind tant apprécié dans les contrées que tu vas visiter

Au plaisir de vous lire

Marijke et Vincent a dit…

Joli exercice de style mon cher Gael. Ta prose ma convaincu : j'ai donc emprunté une chemise en tout point semblable à la tienne à un clown défroqué du cirque Alexandre Bouglione. Arriva Mosquitos !
Vincent